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E-sport: Des audiences volontairement Gonflés

E-sport: Des audiences volontairement Gonflés

Depuis quelques années, une véritable bulle spéculative se développe autour de L’e-sport, présenté comme la perle de l’entertainment.

On peut ainsi citer le Rachat des Elements.LoL par Schalke 04, la création d’une verticale eSport sur le site de la chaîne de télévision sportive américaine ESPN ou encore l’organisation, le 1er juin dernier, d’une conférence par TF1 sur le thème des jeux vidéos en compétition.

Les investisseurs misent tout sur cette branche dont la croissance est estimée comme exponentielle et comptent beaucoup sur chaque joueur professionnel. Mais on peut se demander si les chiffres réels donnent raison à cette vision idéaliste, et notamment si l’on peut vraiment faire confiance aux audiences mises en avant par les médias, voire s’il est possible d’estimer combien sont les pro gamer.

Des méthodes de comparaison inadaptées pour des chiffres gonflés

Les chiffres présentés dans le secteur de L’e-sport sont pour le moins grandiloquents : 800.000 pratiquants sur les jeux vidéos en compétition en France selon l’un des deux instituts privés américains du secteur, Newzoo ; 27 millions de viewers au total pour la finale des Worlds sur LoL, en 2015 tournoi annuel disputé sur le jeu ordinateur le plus joué au monde, selon la présentation ESPN tenue fin 2015 à la Paris Games Week, soit près du double de la NBA (15 millions) ; dans le même temps sont annoncés 1,5 milliards de spectateurs pour les événements de L’e-sport en 2019 toujours selon la société d’études Newzoo.

De telles annonces sont faites pour impressionner, une tendance qui n’est certes pas nouvelle dans le domaine si particulier de l’e-sport. Ainsi, dans un numéro de novembre 2013, le magazine L’Express affirmait que les finales des Worlds sur League of Legends avaient généré plus d’audience qu’un match France-Ukraine lors de l’Euro 2012.

Mais il y avait un hic dans cette comparaison, laquelle met en parallèle une audience moyenne et une audience cumulée.

En effet, pour les Worlds, on ne considère pas des spectateurs uniques ; en outre, en ce qui concerne les finales des Worlds, est comptabilisé l’ensemble de l’audience d’une compétition, tandis que pour le match de l’Euro 2012 n’est prise en compte que l’audience d’un seul match du groupe.

De même, il n’est certes pas faux d’affirmer que les World Finals sont de loin la compétition de jeu vidéo la plus suivie, mais là encore, on cumule les audiences globales sur internet de tous les matchs de la compétition et on les compare au nombre moyen de téléspectateurs sur un unique match de NBA.

Les données sont donc erronées et on compare deux statistiques différentes.

Les vrais chiffres de l’e-Sport, loin derrière les audiences télévisées

Et si l’on regarde dans le détail, la comparaison se fait au détriment de l’eSport : la finale des World Finals 2014 a été visionnée 3 millions de fois depuis sa mise en ligne, il y a donc deux ans, tandis que le septième match entre Golden State et Oklahoma City, le plus regardé parmi tous les matchs de NBA sur le câble aux États-Unis, a fini par réunir 19,8 millions de téléspectateurs, et ce en dehors des rediffusions et extraits vidéos mis en ligne.

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Selon Nicolas Cerrato, fondateur de la société française Gamoloco, qui suit l’audience des principales plates-formes de diffusion en temps réel, la comparaison entre l’audience du jeu électronique et l’audience du sport traditionnel, est tout bonnement impossible.

Il cite ainsi l’exemple de, Twitch qui, fin 2015, a battu son record historique d’audience avec un pic exceptionnel de 2,1 millions de visiteurs simultanés, alors que l’audience moyenne du Super Bowl est de 420 millions. Il rappelle également que le seul quart de finale de la coupe du monde de football 2014, France-Allemagne, a réuni 35 millions de spectateurs côté allemand, soit 17 fois plus que toutes les compétitions diffusées sur Twitch à son summum.

twitch esport
De même, selon la société d’événementiel Oxent, près de 2,7 millions la société d’événementiel Oxent en 2015 ; selon la même source, en 2016, ce serait 1 millions de spectateurs uniques qui auraient suivi l’édition de l’ESWC consacrée à Call of Duty. En réalité, l’audience simultanée n’a jamais dépassé les 71 000 spectateurs sur la finale, bien loin des sommets annoncés.

Le problème de L’e-sport, l’absence de mesures fiables

Que penser maintenant des 800 000 personnes qui pratiqueraient l’eSport, chiffre d’ailleurs repris par le gouvernement français pour soutenir l’urgence de doter les compétitions électroniques d’un cadre légal ?

Si l’on suit cette affirmation, Le sport en ligne se placerait devant des sports tels que le basket-ball, le judo ou encore l’équitation. Or, il n’existe aucune fédération des jeux vidéos, de sorte que le recensement de chaque joueur professionnel en ligne est particulièrement compliqué, sinon impossible. On ne sait d’ailleurs pas qui est un « pratiquant d’e-sport », ni comment distinguer joueur occasionnel et compétiteur.

Et puis, quels sont les jeux qu’il faut retenir, et avec quels outils identifier et quantifier leurs aficionados ?

D’ailleurs, la société Newzoo reconnaît utiliser un concept particulièrement large, puisqu’elle prend en compte toute personne ayant joué à un jeu vidéo sur PC ou en ligne dans les six derniers mois, ce qui est pour le moins beaucoup trop large et ne permet d’identifier les pro gamer.

 

Un secteur en pleine expansion, mais loin de toute exagération

Sans aucun doute, l’eSport est un secteur en pleine expansion. Les grands événements attirent chaque année de plus en plus de spectateurs et l’audience des WebTV ne cesse de croître, mais on ne peut se fier aux chiffres qui sont avancés.

Au contraire, il semble bien que la bulle eSport est observée par tous les acteurs, qu’il s’agisse des annonceurs, des organisateurs d’événements ou encore des médias, à travers une loupe grossissante.

Pro gamer et CDD : un Statut légal enfin voté par l’État

Pro gamer et CDD : un Statut légal enfin voté par l’État

En France, le secteur des jeux vidéos commence à connaitre un succès sulfureux ces dernières années même si le pays semble être en retard par rapport à d’autres États comme le Corée du Sud ou les États-Unis à cause d’un vide juridique incontestable.

Actuellement, on compte plus de 200 pros gamer qui font des compétitions de jeux vidéos leurs sources de revenus.

Les statistiques ont également montré que plus de 500000 personnes prennent part d’une manière régulière à des tournois physiques ou en ligne.

C’est la raison pour laquelle le gouvernement a pensé qu’il est temps de conférer à ces joueurs pros un statut particulier. Il a proposé un projet de loi au parlement sur l’autorisation et la réglementation des tournois de jeux vidéos afin d’assurer le développement de ce marché en pleine expansion.

Le projet de loi est approuvé par le Sénat après quelques modifications de la version de l’Assemblée nationale.

Zoom sur les principaux contenus de ce nouveau statut des professionnels.

Joueurs professionnels soumis au CDD spécifique sportif ?

L’adoption de ce projet de loi pour une République numérique par le Sénat en première lecture est une bonne nouvelle pour les joueurs professionnels des jeux vidéo et pour les opérateurs en France.

Depuis tout ce temps, le statut et la réglementation des jeux vidéos sont assimilés à ceux des loteries et des autres jeux de hasard, alors que ces derniers sont interdits par la loi sauf dérogation spécifique.

pro gamer et jeux de hasard

Actuellement, le secteur dispose de son propre statut qui a été inspiré de celui des sportifs de haut niveau. Ce sera un CDD dérogatoire d’un an minimum et de 5 ans maximum.

Il permet aux joueurs pros d’avoir un contrat pro gamer de travail spécifique. Désormais, les joueurs bénéficient d’un contrat de joueur pro avec un autre intitulé de poste ou d’un statut d’auto-entrepreneur.

CDD pro gamer

Ce nouveau statut permet également d’offrir aux joueurs plus de sécurité de l’emploi et plus de protection sociale. Cela profite, en plus, aux équipes qui souhaitent proposer un entraînement professionnel à leurs membres pour rendre plus compétitif le marché du jeu vidéo.

Plus d’autorisation administrative pour organiser des compétitions

 

Pour instaurer plus d’assouplissement à l’organisation des compétitions de jeux vidéos, les sénateurs ont voté un amendement sur le projet de loi du gouvernement.

Compétitions Esport

Ils ont décidé, après vote en commission, de donner aux organisateurs des compétitions de jeux vidéos le pouvoir d’organiser des tournois sans autorisation administrative.

 

 

 

L’obtention d’une autorisation temporaire délivrée après une enquête menée par le ministère de l’Intérieur n’est donc plus nécessaire. Ils ont également relevé que ce nouveau statut différencie désormais les jeux vidéos des autres jeux de hasard.

Le Sénat a relevé que c’est ce manque juridique sur l’organisation des compétitions qui a entraîné le non-encadrement du contrat de joueur pro et le retard de la France dans le domaine.

En comparaison aux pros gamer des autres pays, les joueurs pros français se trouvent encore dans des situations précaires.

elky pro gamer en corée

En Corée du Sud, le pionnier de l’esport, le gouvernement accorde un contrat pro gamer bien encadré aux joueurs.

Des joueurs français ont même décidé de s’installer dans ce pays pour vivre leurs rêves de devenir joueurs professionnels, à l’instar du Nancéien « Elky ».

 

Quant aux joueurs américains, ils bénéficient d’un statut de salarié du sport. Les championnats LCS (League of Legends Championship Series) ont même conféré aux participants le statut de salarié.

 

Projet de loi pour une République numérique : un levier de développement pour le secteur et l’économie en France

L’ambiguïté sur la position du jeu vidéo compétitif attise la curiosité de nombreuses personnes.

 

Est-ce un jeu d’argent ou un sport ?

Ce projet de loi pour une République numérique met fin à toutes ces questions. Il donne aux joueurs de haut niveau un véritable statut de professionnels et qualifie les jeux vidéos comme un sport à part entière.

Il permet également de développer ce secteur qui représente un marché mondial de 600 millions de dollars par an. Le secteur connaît une croissance remarquable de l’ordre de 30% chaque année.

Par ailleurs, le nombre de compétitions ainsi que le gain qu’elles génèrent ne cessent d’augmenter entre 2014 et 2015.

En France, près de 850000 passionnés de jeux vidéos et plus de 4 millions de spectateurs annuels sont enregistrés. Ce projet de loi permet donc de régulariser le secteur et d’y donner un nouveau souffle pour une croissance rapide.

Il ne faut pas non plus ignorer que le marché des jeux en ligne pourrait être un levier de développement pour l’économie nationale.

En tant que salariés légaux, les joueurs sont assujettis aux impôts sur le revenu.

Ce qui permet d’augmenter les recettes annuelles de l’État. Les données économiques prouvent cette volonté des pouvoirs publics français à adopter cette loi.

Selon le secrétaire d’État au Numérique, Axelle Lemaire, la pratique des jeux vidéos ne présente aucune menace pour la Nation.

Cela faisait quelque temps qu’elle a sonné l’alarme sur l’utilité de ce statut particulier des joueurs de jeux vidéos professionnels.

Le gouvernement s’est déjà penché sur le sujet du gaming depuis 2014, avec le lancement de

J’aime les jeux vidéo

Cette phrase a permis à l’époque de réaliser un mouvement administratif destiné à redorer l’image du secteur et à lui conférer un cadre plus précis.

Un an plus tard, en 2015, le gouvernement a lancé une consultation publique sur le projet de loi consistant à sortir les compétitions de jeux de la catégorie des jeux d’argent et de hasard pour en faire des compétitions sportives.

Avec l’ambition de la secrétaire d’État de « sortir l’esport de la clandestinité juridique », la situation a pris une tournure rapide.

Le projet est envoyé à l’Assemblée nationale. Après une adoption en première lecture au sein de la chambre haute, le projet de loi a également fait l’unanimité au sein du Sénat.

En même temps, les acteurs majeurs du marché se sont réunis autour d’une véritable fédération appelée France eSport, qui est identique au système sud-coréen.

Projet de loi pour une République numérique : manque de réflexion ?

Le projet de loi pour une République numérique a été légiféré à 322 voix. Seule une voix est contre, et on compte 23 abstentions. Même si le groupe UDI-UC a évoqué que ce texte manque d’envergure politique, il a décidé de voter pour.

Selon Catherine Morin-Dessaily, le gouvernement n’a pas bien réfléchi sur le sujet, notamment sur le 4.0 ou web geneticie, ainsi que sur les répercussions que ce texte va avoir.

La mise en place de cette volonté de démocratiser les jeux vidéos nécessite une stratégie et une coordination élevées, d’après les spécialistes. Il faut en contrepartie exiger aux organisateurs et aux pros gamer quelques conditions strictes pour pouvoir exercer sur le marché.

Certains professionnels du domaine ont également avancé que le gouvernement doit clarifier la fiscalité sur ce marché en constante évolution et qui arrive à maturité pour éviter les problèmes.

Equipe esport : Comment créer une team Esport ?

Equipe esport : Comment créer une team Esport ?

Accéder au podium du World Championship de League of Legends, faire mordre la poussière à l’équipe adverse sur Counter Strike, triompher des meilleurs joueurs du monde sur Starcraft 2

L’univers fascinant du joueur pro et de l’esport est en perpétuelle évolution, et il n’est plus forcément réservé à une élite : avec beaucoup d’entraînement, une bonne dose d’acharnement et la stratégie marketing adaptée, un casual un peu doué peut se professionnaliser peu à peu et finir par drainer une communauté énorme, avec les revenus qui vont avec !

Pour vivre du sport électronique cependant, le talent brut ne suffit pas. En dehors du cas très particulier des jeux solo, le soin que vous mettrez à créer et à constituer votre équipe esport fera lui aussi une grosse différence.

Mais comment procéder, et par où commencer ?

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Rejoindre une team existante ou la créer ?

Vous vous imaginez déjà, dans vos rêves les plus fous, comme un nouveau grand maître de guilde, ou comme un leader charismatique répartissant fiévreusement les rôles de chacun au beau milieu de la World League de COD.

Mais avant de vous lancer tête baissée dans la création d’une equipe e-sport, posez-vous une question simple : pourquoi ne pas en rejoindre une qui existe déjà ?

Rien d’utopique ou d’irréalisable, bien au contraire. Les équipes et les associations ne sont pas aussi fermées qu’on le pense souvent, et cherchent activement à recruter des talents : le tout est de savoir se mettre en valeur !

Pour cela, n’hésitez pas à suivre avec avidité l’actu de l’équipe qui vous intéresse, à fréquenter son site web, à intervenir sur son forum, à suivre ses parties sur Twitch en les commentant…

Bref, à vous faire connaître ! Il sera d’autant plus facile ensuite de soumettre votre candidature, surtout si vous pouvez déjà vous vanter d’un niveau intéressant avec par exemple un bon LKS sur League of Legends.

crée une équipe Esport joueur pro

 

Guilde, équipe, asso : savoir commencer avec peu de moyens

C’est le gros avantage de l’esport : il est possible de vous lancer sans un sou en poche, ou presque, et de profiter ensuite de l’effet boule de neige et de votre notoriété galopante pour engranger des premières rentrées d’argent.

A ce stade précoce de votre projet, plusieurs statuts sont envisageables pour votre team. Le choix de l’un ou de l’autre dépendra du jeu visé, de votre degré d’ambition et du temps que vous êtes prêt à consacrer au projet.

  • La guilde est, entre autres, la star incontestée des MMORPG (jeux en ligne massivement multijoueurs).
  • Elle permet à quelques dizaines, voire plusieurs centaines de joueurs de se regrouper autour d’un but commun, et conviendra aussi bien dans une optique « fun » que pour une stratégie pro.
  • Même dans ce dernier cas, les moyens à mettre en œuvre sont limités : un site Internet et un profil Facebook pourront déjà faire des merveilles !
  • L’« équipe » e-sport au sens strict a généralement un recrutement moins ouvert, et pour cause : l’idée consiste ici à construire un groupe soudé de quelques joueurs hyper motivés (plus éventuellement quelques suppléants pour remplacer une absence au pied levé),,
  • puis à s’entraîner intensément contre d’autres équipes sur un jeu ciblé, le plus souvent un MOBA ou un FPS.
  • L’association loi 1901 constitue, en règle générale, le prolongement logique d’une équipe qui enregistre ses premiers succès.
  • Ce statut est très pratique pour enregistrer les premiers versements des sponsors dans un cadre légal et fiscalement avantageux, ou par exemple pour financer collectivement le déplacement de l’équipe sur un premier tournoi international.
  • Attention cependant : l’association est à but non lucratif, donc vous ne pourrez pas vous reverser le moindre centime et il faudra être très rigoureux sur la rédaction des statuts et la trésorerie.

Recruter les bons profils de gamers

Pas toujours évident pour un recruteur de cerner les talents et la personnalité de quelqu’un, puis de faire le bon choix. C’est encore plus vrai dans le domaine du sport électronique !

Si vous avez la chance d’avoir déjà fédéré autour de vous des teammates réguliers et intéressés pour passer à la vitesse supérieure, alors pas de problème. Mais le plus souvent, il vous faudra construire l’équipe de toute pièce, ou au moins combler quelques trous…

La première solution consiste à poster une annonce sur les forums des sites les plus fréquentés pour votre jeu de prédilection. Attention dans ce cas à ne pas rester dans le vague, et à bien spécifier les compétences requises (par exemple la spécialité soutien ou ingénieur dans Battlefield 4, ou à l’inverse une classe assaut pure), sans oublier les qualités humaines et « pro » : disponibilité, sérieux, implication, langue parlée, etc…

Mais vous n’êtes pas obligé d’attendre les volontaires : pourquoi ne pas aller faire directement votre marché sur un site spécialisé dans le team making et le pro gaming, comme SeekTeam ?

Sur ce type de plates-formes, les gamers intéressés à l’idée de rejoindre une équipe postent leur CV et décrivent leurs compétences et ce qu’ils recherchent. A vous ensuite de trouver la perle rare avant les autres !

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Humilité, entraînement… et communication tous azimuts !

En tant que responsable d’équipe, votre temps se divisera en deux.

Une première partie consacrée à l’entraînement pur avec vos coéquipiers, ce qui passe non seulement par des heures de jeu mais aussi par la lecture de guides théoriques et stratégiques lorsqu’ils existent ou par le visionnage des meilleures parties sur Twitch et YouTube.

Le but : arriver à un degré de compréhension supérieur du jeu, mais aussi parvenir à une symbiose parfaite entre tous les membres de l’équipe. Chacun doit savoir instinctivement ce qu’il a à faire dans n’importe quelle circonstance.

La seconde partie du boulot ? Développer votre visibilité au maximum, et attirer les premiers spotlights sur vos faits d’armes. Il faudra notamment alimenter régulièrement le profil Facebook de l’équipe, son compte Twitter ainsi éventuellement que sa chaîne Youtube si vous avez le temps d’en créer une.

La tenue d’un blog sur votre site Internet peut aussi être un gros plus et fédérer toujours plus de suiveurs.

Sponsoring, entreprise : bienvenue dans la cour des grands

Les deux axes de travail décrits plus haut, au bout de longs mois d’efforts bien sûr, pourront vous donner les moyens de séduire un premier sponsor, ou au moins la légitimité suffisante pour engager vous-même des prises de contact.

N’oubliez pas que le sponsor vous considère comme un investissement : il ne s’impliquera financièrement que si votre talent et votre visibilité peuvent lui apporter une plus-value pour sa propre image de marque.

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Par conséquent, soyez pro dans vos sollicitations et n’hésitez pas à vous montrer pédagogue : tout le monde ne baigne pas dans le gaming hardcore et compétitif !

Lorsque votre activité de joueur pro commencera à générer un vrai revenu pour vous et vos coéquipiers, il sera plus que temps d’entrer dans la voie d’une réelle professionnalisation et de créer une entreprise.

Attention à bien vous faire conseiller lors de cette étape délicate : il n’est peut-être pas utile de créer une structure lourde et coûteuse si vous pouvez vous contenter de tous vous déclarer en auto-entrepreneurs, par exemple.

Esport Academy, l’école pour les pro gamers Français

Esport Academy, l’école pour les pro gamers Français

L’esport constitue un phénomène de mode dans plusieurs pays. La France avec ses milliers d’aficionados de jeux vidéos n’est pas épargnée.

Mais il fallait au-delà du simple engouement pour ce sport electronique qu’un véritable lieu d’apprentissage lui soit dédié. C’est désormais chose faite avec l’implantation sur le sol français de la Gaming Academy, une école d’apprentissage dédiée au monde de l’esport. Elle est située dans la ville de Montpellier.

 

Qui sont les auteurs de cette initiative ? Thierry Debarnot, Président 

Quel est le but visé par cette école pionnière ?

Permettre à l’apprenant, au futur pro gamer d’être opérationnel dans un délai court et pouvoir s’insérer dans n’importe quelle structure esport.

Que contiennent les cours proposés par la Gaming Academy ?

L’établissement dispense une formation longue et complète dont la durée varie selon les besoins. Pour des personnes souhaitant un délai d’enseignement plus court ou une spécialisation dans un domaine précis, des modules sont également disponibles.

Les premières semaines du cursus sont d’abord consacrées à l’enseignement général Les élèves apprennent en quoi consistent les différents métiers liés au sport électronique. L’objectif est de les amener à avoir une vue globale de ces professions.

Concernant les jeux vidéos, ils doivent s’essayer à tous les rôles des membres d’une équipe de gaming.

Ils acquièrent ainsi de l’expérience qui leur sera utile dans la seconde phase du cursus.

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Cette deuxième étape met davantage l’accent sur la spécialisation de l’apprenant. Après avoir déterminé la discipline où l’élève s’en sort mieux, l’ école choisit de développer chez lui des compétences précises qui lui permettront de devenir plus talentueux.

Par exemple, si l’élève est porté vers la fonction de community manager, des cours théoriques personnalisés lui seront dispensés pour qu’il excelle dans cette activité.

Parallèlement, s’il assume brillamment son rôle dans une équipe de jeu, on s’évertuera à ce qu’il reçoive un entraînement intensif et qu’il comble les lacunes.

Une autre étape de l’enseignement consiste en la mise en pratique des connaissances acquises. Elle se fera dans le cadre de tournois ou d’autres mises en situations professionnelles. Au terme de son apprentissage, l’élève devra effectuer un stage pour valider ses connaissances.

Acquisition de compétences spécifiques

L’apprentissage recouvre de nombreuses disciplines. Parmi elles, on peut citer :

  • – le management,
  • – le montage vidéo,
  • – l’esport,
  • – le sport

On peut également énumérer les connaissances ci-après :

Comment rejoindre la Gaming Academy ?

Pour avoir la chance d’être compté parmi les élus, il faut commencer par remplir le formulaire d’inscription sur le site web. Le postulant doit indiquer ses nom et prénoms, son âge, sa ville de résidence actuelle et son contact téléphonique.

Il doit également mentionner le jeu pour lequel il souhaite une spécialisation ainsi que son niveau d’habileté à ce jeu. Il lui faut également lister les métiers qu’il aimerait exercer.

L’établissement le contactera sous environ deux semaines pour un entretien qui aura lieu dans ses locaux ou via internet. Si cet entretien se révèle concluant, il recevra un dossier d’inscription.

Il faut noter que le recrutement est très sélectif.

 

Combien faut-il débourser ?

Suivre des cours au sein de l’établissement durant les 9 mois (janvier à Novembre)
vous fera débourser la somme de 5000 euros.

Même si ce montant peut sembler élevé aux yeux de certains, il ne représente pas uniquement les frais liés aux cours. Lorsque vous payez cette somme, vous n’avez plus rien à débourser pour les frais d’hébergement au sein des locaux de l’entreprise.

Par ailleurs, la nourriture vous sera fournie tous les jours où vous y suivrez des cours c’est-à-dire 4 jours sur 7. Une fois votre candidature approuvée par l’ ecole, vous vous acquittez du premier versement qui est de 500 euros.

locaux esport academy

Les autres versements se feront chaque mois jusqu’au paiement intégral des 5000 euros. Pour payer leurs cours, certains acceptent d’avoir un job étudiant. L’initiative n’est pas mauvaise.

Cependant, il faut toujours veiller à ce qu’il n’empiète pas sur son programme d’entraînement.

Quelles débouchés après l’apprentissage ?

En suivant la formation, les apprenants auront accès à une liste de contacts professionnels, une mine d’informations qui leur permettra de vivre de leur passion pour le sport électronique.

Les compétences acquises les rendront aptes à assumer convenablement toute responsabilité qui leur sera attribuée dans une structure d’esport.

L’entreprise s’engage, par ailleurs, à créer une équipe esport professionnelle pour les apprenants si elle juge certaines conditions réunies.

Les élèves pourront, le cas échéant, exercer leur métier chez les nombreux partenaires de l’établissement. Il y a également la possibilité de créer une entreprise liée à l’esport pour leur insertion professionnelle.

L’école affirme qu’elle soutiendra toute initiative dans ce sens.

Au terme de son apprentissage et selon son profil, un élève aura aussi obtenu une formation poussée en tant que

  • – créateur d’événements,
  • – rédacteur,
  • – coach
  • – community manager,
  • – casteur, etc.

Il aura aussi appris tous les mécanismes pour devenir un pro gamer de talent.

Esport : Methode d’entrainement du Pro-Gamer

Esport : Methode d’entrainement du Pro-Gamer

Le joueur « esport » peut être défini en français comme un pratiquant de sport électronique, à savoir une personne s’exerçant à un jeu vidéo en mode multi-joueurs sur internet ou en LAN.

Ce dernier peut utiliser son ordinateur ou bien une console de jeux vidéo. Apparu dans les années 1990 et démocratisé par la généralisation des réseaux, ce loisir a été rapidement considéré comme une discipline sportive à part entière.

Equipes, tournois et sponsors ont placé le joueur esport dans la même configuration que de nombreux athlètes, entraînant ainsi une gestion du quotidien qui éloigne le gamer de la pratique dilettante pour le ranger dans la catégorie des sportifs professionnels.

Vous pouvez aussi consulter la définition de Wikipédia en suivant ce lien !

L’esport : est il un vrai sport ?

Il peut sembler étonnant à première vue d’établir un tel rapprochement. En effet, le sport tel que l’envisage la conscience collective est souvent perçu comme une activité, pratiquée en plein air ou en intérieur, nécessitant un effort physique particulier et douloureux, fruit d’un entrainement régulier s’étendant sur de longues années.

Mais cette acception est trop restrictive et ne prend pas en considération certaines caractéristiques sportives telles que la stratégie ou la concentration. C’est au sein de cette définition élargie que certaines activités, comme le scrabble, les échecs ou la pétanque, entrent désormais dans ce domaine autrefois réservé à l’exercice physique pur.

Ainsi, vissé dans son siège et face à son écran, le gamer est devenu un véritable sportif à part entiere.

Une infrastructure similaire à celle des sports traditionnels

entrainement pro gamer
Le joueur professionnel doit se plier à un certain nombre de règles, d’astreintes et de codes s’il veut faire de la pratique de sa discipline un moyen de gagner sa vie.

Après avoir été repéré, il intègre une structure disposant d’équipes comme les Team aaa, LDLCMillenium ou encore Warlegend  afin de pouvoir être rémunéré par le biais de sponsors lors de tournois nationaux ou internationaux.

Ceux-ci sont parfois retransmis et possèdent leurs propres commentateurs sportifs.

Des qualités à développer

Tout exercice vise à atteindre ou améliorer certaines capacités physiques ou intellectuelles : la préparation du pro-gamer procède de même.

Le jeu exige de lui de l’ingéniosité afin de développer des parades et un travail de coordination à l’échelle de l’équipe entière pour perfectionner leurs stratégies et leur communication. Counter Strike GO en est le parfait exemple.

La précision, la vigilance perpétuelle ou le raccourcissement des temps de réaction sont des objectifs à garder en tête tout au long du training.

Individuellement, le joueur professionnel doit augmenter sa dextérité concernant la gestion du clavier, des touches de raccourci ou de la souris.

Un jeu tel que Starcraft, envisagé à un niveau professionnel, peut donner lieu à quatre cents actions par minute soit environ cinq par seconde…

Une semaine type

La saison d’un gamer dure en moyenne huit mois dans l’année entre janvier et août, saison pendant laquelle il participe aux compétitions.

Durant les mois restants, c’est-à-dire de septembre à décembre, le pratiquant de sport électronique ne prend pas de vacances par rapport à son jeu : il n’arrête pas les parties, de crainte que son jeu ne perde en qualité. S’éloigner des écrans voudrait également dire pour lui laisser la concurrence s’installer avec de nouvelles stratégies dont il ne serait pas au courant.

Pour toutes ces raisons, la préparation du joueur se conçoit sur une année entière.

Une semaine type engage entre trente-cinq et cinquante heures de jeu environ et représente une moyenne de trente parties (un gamer coréen peut aller jusqu’à quatre-vingts parties : pour lui, les cinquante heures de jeu sont une moyenne basse). Le training se répartit selon ses disponibilités : soit cinq soirées entre 17h et minuit pour le minimum, soit en journée.

 

L’entrainement intensif d’un joueur professionnel esport

Voici l’exemple d’une semaine type dans la vie d’un gamer, Liquid TLO, spécialiste de Starcraft. Levé tous les matins à 7h30 et couché tous les soirs à minuit, il consacre quarante heures au jeu entre le lundi et le vendredi.

Le samedi est libre et le dimanche, consacré aux tournois. Il se ménage régulièrement des pauses chaque jour : sur une semaine, cela représente environ cinq heures de sport (natation et course à pied), deux heures de méditation dans la nature, deux soirées sans ordinateur et quatre heures en après-midi pour une activité qu’il apprécie, mais qui n’est pas liée au PC.

Planning d'entrainement d'un pro gamer

Il passe également une heure à revenir sur l’analyse de son jeu.

Le joueur peut s’entraîner chez lui, auquel cas il met en place des stratégies de concentration avant de commencer ses parties.

En effet, le monde extérieur ne doit pas venir interférer dans son jeu au risque de le détourner de ses performances. C’est ainsi que la mise sur vibreur du téléphone, l’extinction de la radio ou de la télévision sont souvent des préalables nécessaires avant le jeu lui-même.

De plus en en plus, les sportifs électroniques voient des « gaming houses » s’ouvrir pour les accueillir et les encadrer lors de leur phase de préparation. Elles sont l’équivalent des camps pour les sportifs traditionnels.

Les joueurs peuvent y vivre à l’année ou bien y venir pour des boots camps de trois semaines intensives pour se perfectionner. Ces structures permettent de rompre l’isolement des participants, d’entretenir l’esprit d’équipe et de régler les conflits à l’intérieur de celle-ci.

Un retour sur sa pratique : le strater

Tout au long de son entrainement, le pro gamer est accompagné d’un coach, également appelé « strater », qui l’aide à avoir un retour réflexif sur sa technique.

Vêtu aux couleurs de l’équipe, il supervise les séances et analyse le jeu, soit muni d’un papier et d’un crayon, soit grâce à une vidéo. Le débriefing des parties a ensuite lieu de manière collective, mais aussi de manière individuelle.

Manager esport
Par ailleurs, son rôle ne se limite pas à une fonction purement analytique, il possède également une importance morale, car il cadre les joueurs et les rappelle à l’ordre sur l’importance d’une hygiène de vie essentielle pour ce métier exigeant physiquement et moralement.
préparer sa reconversion de pro gamer
Pratiquer sur la durée

Ces principes sont de bon sens mais doivent être appliqués à la lettre pour qui souhaite perdurer dans le milieu. La nuit de sommeil d’environ huit heures doit être respectée si l’on veut être en possession de toutes ses capacités et garder son self-control pendant les parties.

La mémorisation, l’anticipation et les réflexes ne s’améliorent qu’à l’aide d’un cerveau reposé. La junk food est à éviter afin de préserver un corps sain.

 

Le surpoids et les pathologies qui y sont associées guettent les joueurs qui ne se surveillent pas ou qui ne prennent pas le temps de pratiquer une activité sportive annexe.

Le strater prodigue ses conseils sur les blessures liées à la pratique du gaming et redirige les joueurs vers des spécialistes : mal de dos, de cervicales, tendinites, hypertension ou irritation oculaires nécessitent un accompagnement médical spécifique pour ne pas s’aggraver.

Enfin, il aide le pro gamer à envisager sa reconversion : le jeu dont il est spécialiste passe souvent de mode pour laisser place à d’autres. La carrière est donc bien souvent intensive mais éphémère, surtout si l’on considère qu’il faut être recruté dans une équipe avant vingt ans et que les performances déclinent passés vingt-quatre ans…

 

Plateforme de coaching esport

Ensuite il existe des plateformes de coaching esport pour ceux qui ont envie de progresser plus rapidement.

Bien souvent ce sont des coaching particuliers assez cher avec des anciens professionnels d’esport. C’est un bon moyen pour avoir une critique sur ses performances et profiter de tips de joueurs ou coach aguerris.

Plus récemment une plateforme a lancé des coachings collectifs + cours vidéo en accès illimité pour 9,90€ / mois, c’est la Gaming School.

A vous de faire votre choix mais l’avis d’un pro parfois ça remet les idées en place.

Même si ce n’est pas facile d’accepter la critique sachez qu’elle est toujours constructive !