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Pourquoi rejoindre une association eSport ?

Pourquoi rejoindre une association eSport ?

On entend régulièrement, au travers des médias spécialisés mais aussi plus généralistes, que l’univers du jeu vidéo, et plus particulièrement du eSport, est en train d’exploser. Et surfant sur cette vague grandissante, de plus en plus d’associations eSportives voient le jour, ou tentent de se développer via la recherches de partenaires et sponsors.

Ces mêmes associations ont, afin d’assurer leur développement, un besoin important en matière de recrutement, et ce sur de nombreux « postes » .

Mais qu’a-t-on à gagner à les rejoindre en tant qu’adhérents ou bénévoles ?

Faisons un tour d’horizon de ces opportunités avec Matthieu Leclère, le CEO de la plateforme de recrutement Gaming-Jobs.fr

Devenir bénévole : du temps de perdu ?

C’est effectivement une question que l’on peut se poser. Est-ce que le fait de devenir bénévole pour une association multigaming / esportive est une simple perte de temps …

Bien évidemment, la réponse est non !!!

Il faut déjà avoir à l’esprit qu’à l’instar d’un club de foot, de lecture, ou de parents d’élèves, la majorité des associations font appel à des bénévoles pour assurer leur fonctionnement. L’association de jeu vidéo n’est pas différente.

Alors oui, il est possible que le poste que vous occupiez soit principalement « à distance », et que les réunions se fassent majoritairement par skype ou teamspeak.

Il est possible qu’au lieu de tenir la buvette, vous deviez gérer une communauté facebook, ou twitter.

Il est probable qu’à la place d’une poignée de main, vous lâchiez un « Yo les bros » sur un canal. Mais dans l’ensemble, les fonctions et prérogatives resteront les mêmes.

bénévole Esport
Un autre point important, pour répondre à cette question, c’est qu’effectivement, l’investissement d’un adhérent ou d’un bénévole dans une association eSportive est grand, mais que les concernés développent un certain nombre de compétences plutôt intéressantes.

Entre gérer une communauté, allez au devant de sponsors via une démarche commerciale, développer la motivation et le team spirit d’une équipe, gérer la trésorerie, etc, sont autant d’éléments étayant les compétences et le développement personnel des bénévoles. De là à les mettre sur un CV … franchement … il n’y a qu’un pas !

Vous reprendrez bien un peu de réseau ?

J’ai rencontré Marcus qui m’a fait rencontrer les bonnes personnes pour travailler en tant que pigiste chez Micromania et pour une émission de télé
Mathias Lavorel

extrait de l'interview de Mathias Lavorel – Game One

  Le milieu du jeu vidéo et de l’eSport, même s’il grandit et se professionnalise chaque jour un peu plus, reste encore très petit. « Tout le monde se connaît ». Et comme chaque milieu assez fermé, il suffit (parfois) de connaître untel qui connaît untel pour se voir proposer un job, ou d’intégrer un superbe projet.

Alors, soyons clair, c’est de moins en moins vrai, et certains iront même jusqu’à dire que ce n’est plus le cas. Pour autant, développer son réseau n’est jamais un mal, et ne peut que créer des opportunités, qu’elles soient de travail, de business, ou même amicale.

Ainsi, adhérer à une association peut vous permettre de rencontrer un tissu relationnel imperméable si vous aviez du être seul. Et quand on voit les personnalités hautes en couleurs de cette scène, ce serait quand même dommage de s’en priver:)

Adhérer à une association eSportive ok, mais pour y faire quoi ?

C’est la grande question… Dans tous les cas, il ne faut pas se positionner sur une fonction pour laquelle vous n’avez aucune affinité / compétence.

Il faut se dire qu’on le fait pour le plaisir, parce qu’on le veut, et parce que ça donne un sens à votre passion du jeu vidéo.

Partant de là, de nombreux postes sont à pourvoir : Rédacteur et community manager sont très recherchés sur la plateforme Gaming-Jobs.fr, nous indique Matthieu.

Offre d'emploi, stage, bénévolat Esport
Vient ensuite des postes de coach et de modérateur. Enfin, il arrive parfois que l’on propose des postes de Youtuber, recruteur, développeur, voir organisateur de tournois.

Mais bien souvent, la fonction laisse l’opportunité de « toucher un peu à tout », pour peu que vous en ayez le temps, et l’envie !

Esport: Au secours mon enfant veut devenir pro gamer

Esport: Au secours mon enfant veut devenir pro gamer

En effet, nos chères petites têtes blondes autrefois passionnées par les cartes Pokemon sont aujourd’hui devenues des dieux du clavier ou de la manette. Des as du clic, et lorsque vous collez l’oreille à la porte, vous entendez votre enfant psalmodier un langage bizarre venu d’ailleurs.

Des mots comme : 360noscope ou GG ou encore RushB, GoDPS et bien d’autres viennent fleurir dans sa jolie bouche.

Et là c’est le drame ! Par un après-midi pluvieux teinté d’éclairs, celui-ci lance en claquant la porte (parce que forcément vous ne comprenez rien à la vie du haut de vos 40 ans) :

« Je veux être pro gamer et faire carrière dans l’Esport »

Mon fils veut devenir pro gamer

Un Pro Gamer c’est quoi ?

Un pro gamer ou joueur professionnel en français dans le texte, c’est une personne qui ne joue pas aux jeux vidéo. Contrairement à ce qu’on peut penser, le pro gamer travaille lorsqu’il fait ce que nous, pauvres mortels appelons jouer. Là est la nuance et j’insiste car c’est toute la différence.

Si vous jouez pour le plaisir et que vous êtes incapable de vous entraîner très sérieusement pendant des semaines afin de vous préparer a une rencontre ou une LAN (rencontre de joueurs afin de s’affronter sur un ou plusieurs jeux video) alors vous ne faites pas partie des joueurs professionnels.

C’est aussi simple que ça.

Le pro-gamer a une hygiène de vie très cadrée et son entraînement est proche du 7h à 8h par jour en France. Pour info, en Corée, l’entraînement tourne autour des 12h voir 14h par jour. Voir mon article sur le planning d’entrainement d’un joueur pro.

Je parle évidement d’un vrai entraînement. Vous n’êtes pas là pour vous amuser. L’objectif à terme c’est de vaincre, d’être le meilleur, de gagner de l’argent voir d’en vivre.

Le Esport c’est quoi ?

Le Esport ou sport électronique est depuis 2016 reconnu par les instances sportives au même titre que le football ou n’importe quel autre sport. Et oui amis parents, l’e-sport est un VRAI sport, comme le foot, les échecs, etc ….

Il y a plusieurs types de compétitions dans l’esport:

  1. Equipe contre équipe
  2. 1 Contre 1
  3. Homme contre machine

Il faut bien prendre conscience qu’en France l’esport en est a ses balbutiements. Ce sont les prémisses, alors que dans d’autres pays certains joueurs parmi les mieux payés du monde gagnent plusieurs centaines de milliers de dollars par an.

En France, les médias commencent à s’emparer du phénomène comme TF1 ou Canal + par exemple, et les marques elles aussi commencent à comprendre que celui-ci a un intérêt.

Début 2016 l’état a même décidé de voter un statut légal adapté aux professionnels de l’esport qui ont maintenant le droit de signer un CDD.

Remettons les choses en place

Nos enfants n’évoluent pas, ne grandiront pas, et ne vieilliront pas dans notre monde !

Toute l’expérience que nous avons acquise peut dans certains cas être bénéfique et essentielle pour eux et nous nous devons de leur transmettre. Par contre, ils ne vivront pas dans le monde que nous avons connu : les codes ont changé et changeront encore.

En gros, nous sommes dépassés…. 🙂

Je ne dis pas qu’il ne faut pas leur transmettre tout ce qui à nos yeux est important. Il ne faut seulement pas penser que tout ce qui a été indispensable à notre survie sera nécessaire à la leur.

Grimtag

Depuis quand nos enfants veulent devenir joueurs professionnels ?

 

Quand j’étais jeune je voulais devenir pro au Basket, mon idole était Mickael Jordan et je souhaitais intégrer la NBA. 

J’y ai joué des années à partir de 10 ans. J’y ai laissé mes deux chevilles et mon genou gauche.

J’y ai joué dans la cours d’école avec des béquilles, avec les chevilles ou les genoux plâtrés bref j’étais un fanatique prêt à tout pour devenir pro. Mes anciens professeurs et camarades s’en souviennent encore.

J’ai terminé ma carrière en semi pro a Montpellier à l’époque où j’ai du arrêter à cause de mes chevilles et genoux qui ne suivaient plus… Fin de carrière à 16 ans très difficile…

Vous ne pensez pas que ce que je voulais à l’époque est tout aussi loufoque ?

En prenant en considération le fait que les bons joueurs de basket sont rares et qu’arriver à intégrer la NBA pour un français à l’époque était tout aussi improbable, mes parents auraient tout à fait pu me dire d’arrêter mes bêtises et de me consacrer à mes études.

Grimtag

Qui n’a pas rêvé de jouer aussi bien que notre Zizou national de 1995 a 2000 ?

J’espère que vous comprenez où je veux en venir. Devenir un célèbre sportif professionnel c’est normal pour n’importe quel enfant. Il s’agit d’un rêve puéril dont il a besoin. C’est une forme d’espoir.

Une façon de s’accrocher au rêve, au » tout est possible », au miracle parfois même.

Dans l’esport la donne a changé : plus besoin de s’inscrire à un club, d’acheter des chaussures, le short etc…

Un ordinateur suffit et vous pouvez vous mesurer au monde entier. Pas besoin d’aller au stade ou d’organiser une partie. Vous pouvez remporter un match en moins de 10 ou 15 minutes. Bref, la compétition est accessible en quelques clics.

Lorsque vous souhaitez devenir professionnel dans un sport, qu’est ce que vous faites? Attention, je parle d’un vrai professionnel.

  • Dans la course à pied, vous allez courir plusieurs heures par semaine.
  • Dans le football, vous vous entraînez en équipe sans parler de la musculation, l’endurance, la théorie
  • Dans le basketball, pareil : de nombreuses heures par semaine sans compter l’entrainement physique et théorique

Bref, dans tout sport si vous souhaitez devenir professionnel il faut y passer des heures et faire énormément de sacrifices.

Si parmi vous il y a comme moi des personnes qui ont voulu et pourquoi pas atteint le niveau de pro dans une discipline, ils savent exactement de quoi je parle.

L’esport un vrai sport de réflexion et de stratégie

Ce qu’il faut comprendre avec l’Esport c’est que votre enfant est passionné par un sport. Même si il est électronique ce sport demande des capacités d’analyses de réflexion indéniables.

 

Si il avait été attiré par le football ou doué aux échecs, l’auriez-vous empêché de pratiquer dans la mesure où il souhaite a tout prix devenir pro et qu’il démontre des aptitudes à ce sport ?

 

Gamer tired Pro-gamer.fr

 

 

 

En général, le joueur pro débute sa carrière vers l’âge de 14 ou 15 ans. Quand je dis carrière je veux dire qu’il commence à s’entraîner.

 

Il devient compétitif très rapidement, en général aux alentours de 15 à 17 ans et il aura donc une dizaine d’années au mieux pour percer dans le milieu. La carrière d’un joueur pro est très courte.

 

La raison est simple : toute personne disposant d’un pc peut devenir un concurrent. Pas besoin de licence, d’équipement, etc… Si le joueur fait preuve d’un talent indéniable, il peut tout à fait débuter sa carriere et en moins d’un an affronter les plus grands joueurs.

 

Le e-sportif peut tout à fait commencer sa carrière de pro gamer pendant sa scolarisation tout comme il l’aurait fait en se mettant au foot ou n’importe quel autre sport.

 

Ce qu’il faut bien prendre en compte, c’est que sa carrière ou sa passion pour l’esport ne doit pas prendre le pas sur sa scolarité, sa vie sociale, familiale et ses activités personnelles.

Il faut faire en sorte qu’elle soit poursuivie en parallèle. L’enfant a besoin d’etre encadré et avoir des activités extérieures au esport est indispensable à sa croissance physique et psychologique.

 

C’est sur ce point que vous devez rester ferme.

Trouver un compromis entre esport, scolarité et vie sociale

 

La carrière d’un joueur professionnel étant extrêmement courte, il doit préparer l’avenir. Vous pouvez donc associer la pratique de l’e-sport avec les résultats scolaires, le sérieux dans les études et la vie sociale.

Même si ça sera forcement dur et parfois pénible de tenir bon, il faut penser à leur avenir et dans l’esport comme partout, il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Il doit garder les pieds sur terre et se préparer a l’après, anticiper un arrêt de la professionnalisation ou simplement un échec dans les objectifs sportifs.

 

Ne doit pas être mis de côté les interractions avec le monde exterieur. Votre enfant doit avoir une vie sociale, faire du sport, des activités avec ses amis.

Devenir joueur pro risque d’entraîner une forme d’isolation chez votre enfant. Il est indispensable qu’il ait une vie sociale épanouie pour être mentalement et physiquement équilibré. 

 

Donc insistez bien avec lui sur le fait que se lancer dans l’esport ne se fera pas au détriment des activités sportives, sociales, familiales et scolaires.

 

Devenir professionnel de l’esport est un parcours semé d’embuches pour un jeune. Sa carrière va durer au mieux 10 ou 15 ans et au pire il n’arrivera pas à percer malgré ses efforts.

Ce n’est pas comme dans les autres sports où les compétitions peuvent commencer à l’age de 7 ou 10 ans et où vous avez des fédérations de gens bienveillants et bénévoles désireux de vous transmettre leur passion du foot, rugby, tennis etc….

A 15 ans, le professionnel du jeu vidéo doit être prêt à dépasser tous les meilleurs joueurs et il n’y a qu’une philosophie : être le meilleur, battre l’adversaire, gagner.

Oui je sais on dirait un monde de requins où notre bambin va se transformer en gladiateur prêt à tout pour vaincre.

les gladiateurs de l'esport

Nous ne sommes pas vraiment loin de ça malheureusement…

Il n’y a pour le moment pas de Fédération Esport. Les compétitions n’ont pas de règles officielles. Certains organismes ont les leurs et essaient de faire en sorte qu’elles soient prises en compte par tous les autres, mais concernant l’age des participants, il est tout à fait possible pour un jeune qui se lance de tomber sur des Joueurs bien plus aguerris et âgés que lui.

La vrai difficulté, celle qui nous concerne nous en tant que parents est d’associer une scolarité parfois difficile avec une carrière de sportif à haut niveau dans le jeu vidéo.

Comment anticiper la carrière professionnel Esport de mon enfant

 

Il suffit de participer à son évolution dans le domaine : Rien ne vous empeche de rester a l’écart mais d’avoir un oeil bienveillant sur cette nouvelle passion. Tant que les règles mises en place sont respectées il pourra s’adonner a cette activité

Si malgré cela il n’arrive pas à percer et se retrouve dépassé par le niveau des autres joueurs professionnels vous aurez été avec lui et vous l’aurez soutenu.

En aucun cas vous ne serez un élément qui a fait obstacle a son rêve et il pourra compter sur vous en cas de coup dur. Le rappel à la réalité est parfois très difficile et vous devrez être là pour le soutenir.

A partir de là : 2 solutions se proposent à vous (enfin surtout à lui).

  • Soit devenir joueur professionnel passe en second car il a bien compris qu’il n’avait pas le niveau et puis bon se faire humilier devant 300 personnes ça calme pas mal aussi (en général beaucoup arrêtent à ce stade).
  • Soit il insiste ou persévère malgré la difficulté ou parce qu’en effet il a remporté des compétitions et fait preuve d’un don notable dans ce sport.

les deux voies du gamer

Dans ces deux cas ce sera à vous de faire un choix : soit continuer de l’accompagner car il a un don dans l’esport, soit il a échoué mais n’est pas prêt à renoncer et vous devrez le soutenir jusqu’aux prochaines compétitions.

A vous de voir l’impact de cette activité sur votre vie de famille, sur ses activités scolaire ou extrascolaire pour prendre votre décision. Vous pouvez aussi le consulter pour prendre une décision essemble. Certain joueurs arrive a gagner leur vie autrement que dans l’esport, Streamers, videomakers, blogueurs, etc…

 

Ces deux conseils sont ceux que je préconise dans la mesure où cela peut vous permettre d’avoir une certaine complicité avec votre enfant mais aussi cela a comme avantage de vous placer dans la catégorie des soutiens à qui il doit beaucoup plutot que comme le rabat-joie qui ne comprend rien. Cela ne vous empêche pas d’être ferme sur l’aspect scolaire 🙂

Une carrière ça ne dure qu’un temps.. Il faut anticiper l’avenir et le jeune n’a pas toujours cette vision lorsqu’il est dans sa bulle.

Grimtag

 

L’esport est un milieu extrêmement élitiste et comme je le dis plus haut des jeunes joueurs prêts à en découdre sur le net disposant d’un pc et d’une connection il y en a des centaines de milliers voir plus. Aucune barrière ou presque pour être un joueur professionnel. Pas besoin ou presque de sortir de chez soit pour devenir un esportif de haut niveau.

Vous l’aurez compris, il faut lui faire prendre conscience qu’il n’y pas de club junior dans l’esport. Il entre directement dans la cour des grands. Aucune chance ou presque d’affronter quelqu’un dans une quelconque catégorie. Il sera en concurrence direct avec tous les joueurs professionnels.

Quelques conseils de survie indispensables

Toujours montrer que vous le soutenez

Il est plus simple pour vous de lui faire comprendre les priorités si il vous voit comme un allié plutôt qu’un ennemi.

Trouver un compromis qui vous satisfait tous les deux.

Que cela soit pour la scolarité, le temps passé à s’entraîner ou la vie de famille.

Ne pas céder sur les objectifs fixés.

Si vous avez fixé des règles, il faut les tenir, lui/elle comme vous. Cela evitera certains conflits (pas tous rassurez-vous…) 😉

Imposer un rythme de vie équilibré

Faire du sport, sortir entre amis, avoir une vie de famille et continuer sa scolarité sont plus importants que s’isoler devant un écran.

Devenir pro gamer ne veut pas dire etre asocial.

Vous êtes les meilleurs parents pour vos enfants

Personne d’autre que vous ne sait ce qui est le mieux pour votre enfant.

Après tout nous autres parents faisons tout ce qui nous semble le mieux pour nos enfants :).

Formations pour devenir esportif et autour de l’esport

 

Il existe des écoles qui proposent des formations pour devenir esportif. Attention, elles sont récentes et pour le moment il n’y a pas de reconnaissance de l’éducation nationale ou de l’état.

Une école semble sortir du lot par ces partenariats avec les équipes esportives françaises et car elle fait partie d’un groupe d’écoles du jeu vidéo, c’est la G. Academy, à Lyon, voir leur site.

Les chances d’y entrer sont minimes (très peu de place, très haut-niveau demandé), et leur formation est coûteuse.

 

Si votre enfant est passionné d’esport et de jeux vidéo il peut également faire une formation autour des métiers de l’esport et des jeux vidéo.

Il aura beaucoup plus de chances de trouver un emploi et vous lui proposez de faire des études dans un domaine qui est sa passion. Il existe un campus dédié aux formations du jeu vidéo, à Lyon, c’est le Gaming Campus.

Ils proposent 10 formations autour du jeu vidéo et de l’esport, dans tous les domaines (business, informatique, arts numériques, et esport).

Ils ont listé leur formation sur leur site https://gamingcampus.fr/formations-jeu-video.html

 

J’espère que cet article vous servira. N’hésitez pas à me poser vos questions dans les commentaires.

N’oubliez pas que l’important c’est de ne pas perdre le contact avec votre enfant. A cet âge c’est selon moi une des choses parmis les plus difficiles.

Qu’il souhaite devenir joueur Esport ou guitariste dans un groupe de métal l’essentiel c’est de garder le lien 🙂

Grimtag

E-sport: Des audiences volontairement Gonflés

E-sport: Des audiences volontairement Gonflés

Depuis quelques années, une véritable bulle spéculative se développe autour de L’e-sport, présenté comme la perle de l’entertainment.

On peut ainsi citer le Rachat des Elements.LoL par Schalke 04, la création d’une verticale eSport sur le site de la chaîne de télévision sportive américaine ESPN ou encore l’organisation, le 1er juin dernier, d’une conférence par TF1 sur le thème des jeux vidéos en compétition.

Les investisseurs misent tout sur cette branche dont la croissance est estimée comme exponentielle et comptent beaucoup sur chaque joueur professionnel. Mais on peut se demander si les chiffres réels donnent raison à cette vision idéaliste, et notamment si l’on peut vraiment faire confiance aux audiences mises en avant par les médias, voire s’il est possible d’estimer combien sont les pro gamer.

Des méthodes de comparaison inadaptées pour des chiffres gonflés

Les chiffres présentés dans le secteur de L’e-sport sont pour le moins grandiloquents : 800.000 pratiquants sur les jeux vidéos en compétition en France selon l’un des deux instituts privés américains du secteur, Newzoo ; 27 millions de viewers au total pour la finale des Worlds sur LoL, en 2015 tournoi annuel disputé sur le jeu ordinateur le plus joué au monde, selon la présentation ESPN tenue fin 2015 à la Paris Games Week, soit près du double de la NBA (15 millions) ; dans le même temps sont annoncés 1,5 milliards de spectateurs pour les événements de L’e-sport en 2019 toujours selon la société d’études Newzoo.

De telles annonces sont faites pour impressionner, une tendance qui n’est certes pas nouvelle dans le domaine si particulier de l’e-sport. Ainsi, dans un numéro de novembre 2013, le magazine L’Express affirmait que les finales des Worlds sur League of Legends avaient généré plus d’audience qu’un match France-Ukraine lors de l’Euro 2012.

Mais il y avait un hic dans cette comparaison, laquelle met en parallèle une audience moyenne et une audience cumulée.

En effet, pour les Worlds, on ne considère pas des spectateurs uniques ; en outre, en ce qui concerne les finales des Worlds, est comptabilisé l’ensemble de l’audience d’une compétition, tandis que pour le match de l’Euro 2012 n’est prise en compte que l’audience d’un seul match du groupe.

De même, il n’est certes pas faux d’affirmer que les World Finals sont de loin la compétition de jeu vidéo la plus suivie, mais là encore, on cumule les audiences globales sur internet de tous les matchs de la compétition et on les compare au nombre moyen de téléspectateurs sur un unique match de NBA.

Les données sont donc erronées et on compare deux statistiques différentes.

Les vrais chiffres de l’e-Sport, loin derrière les audiences télévisées

Et si l’on regarde dans le détail, la comparaison se fait au détriment de l’eSport : la finale des World Finals 2014 a été visionnée 3 millions de fois depuis sa mise en ligne, il y a donc deux ans, tandis que le septième match entre Golden State et Oklahoma City, le plus regardé parmi tous les matchs de NBA sur le câble aux États-Unis, a fini par réunir 19,8 millions de téléspectateurs, et ce en dehors des rediffusions et extraits vidéos mis en ligne.

images
Selon Nicolas Cerrato, fondateur de la société française Gamoloco, qui suit l’audience des principales plates-formes de diffusion en temps réel, la comparaison entre l’audience du jeu électronique et l’audience du sport traditionnel, est tout bonnement impossible.

Il cite ainsi l’exemple de, Twitch qui, fin 2015, a battu son record historique d’audience avec un pic exceptionnel de 2,1 millions de visiteurs simultanés, alors que l’audience moyenne du Super Bowl est de 420 millions. Il rappelle également que le seul quart de finale de la coupe du monde de football 2014, France-Allemagne, a réuni 35 millions de spectateurs côté allemand, soit 17 fois plus que toutes les compétitions diffusées sur Twitch à son summum.

twitch esport
De même, selon la société d’événementiel Oxent, près de 2,7 millions la société d’événementiel Oxent en 2015 ; selon la même source, en 2016, ce serait 1 millions de spectateurs uniques qui auraient suivi l’édition de l’ESWC consacrée à Call of Duty. En réalité, l’audience simultanée n’a jamais dépassé les 71 000 spectateurs sur la finale, bien loin des sommets annoncés.

Le problème de L’e-sport, l’absence de mesures fiables

Que penser maintenant des 800 000 personnes qui pratiqueraient l’eSport, chiffre d’ailleurs repris par le gouvernement français pour soutenir l’urgence de doter les compétitions électroniques d’un cadre légal ?

Si l’on suit cette affirmation, Le sport en ligne se placerait devant des sports tels que le basket-ball, le judo ou encore l’équitation. Or, il n’existe aucune fédération des jeux vidéos, de sorte que le recensement de chaque joueur professionnel en ligne est particulièrement compliqué, sinon impossible. On ne sait d’ailleurs pas qui est un « pratiquant d’e-sport », ni comment distinguer joueur occasionnel et compétiteur.

Et puis, quels sont les jeux qu’il faut retenir, et avec quels outils identifier et quantifier leurs aficionados ?

D’ailleurs, la société Newzoo reconnaît utiliser un concept particulièrement large, puisqu’elle prend en compte toute personne ayant joué à un jeu vidéo sur PC ou en ligne dans les six derniers mois, ce qui est pour le moins beaucoup trop large et ne permet d’identifier les pro gamer.

 

Un secteur en pleine expansion, mais loin de toute exagération

Sans aucun doute, l’eSport est un secteur en pleine expansion. Les grands événements attirent chaque année de plus en plus de spectateurs et l’audience des WebTV ne cesse de croître, mais on ne peut se fier aux chiffres qui sont avancés.

Au contraire, il semble bien que la bulle eSport est observée par tous les acteurs, qu’il s’agisse des annonceurs, des organisateurs d’événements ou encore des médias, à travers une loupe grossissante.

Pro gamer et CDD : un Statut légal enfin voté par l’État

Pro gamer et CDD : un Statut légal enfin voté par l’État

En France, le secteur des jeux vidéos commence à connaitre un succès sulfureux ces dernières années même si le pays semble être en retard par rapport à d’autres États comme le Corée du Sud ou les États-Unis à cause d’un vide juridique incontestable.

Actuellement, on compte plus de 200 pros gamer qui font des compétitions de jeux vidéos leurs sources de revenus.

Les statistiques ont également montré que plus de 500000 personnes prennent part d’une manière régulière à des tournois physiques ou en ligne.

C’est la raison pour laquelle le gouvernement a pensé qu’il est temps de conférer à ces joueurs pros un statut particulier. Il a proposé un projet de loi au parlement sur l’autorisation et la réglementation des tournois de jeux vidéos afin d’assurer le développement de ce marché en pleine expansion.

Le projet de loi est approuvé par le Sénat après quelques modifications de la version de l’Assemblée nationale.

Zoom sur les principaux contenus de ce nouveau statut des professionnels.

Joueurs professionnels soumis au CDD spécifique sportif ?

L’adoption de ce projet de loi pour une République numérique par le Sénat en première lecture est une bonne nouvelle pour les joueurs professionnels des jeux vidéo et pour les opérateurs en France.

Depuis tout ce temps, le statut et la réglementation des jeux vidéos sont assimilés à ceux des loteries et des autres jeux de hasard, alors que ces derniers sont interdits par la loi sauf dérogation spécifique.

pro gamer et jeux de hasard

Actuellement, le secteur dispose de son propre statut qui a été inspiré de celui des sportifs de haut niveau. Ce sera un CDD dérogatoire d’un an minimum et de 5 ans maximum.

Il permet aux joueurs pros d’avoir un contrat pro gamer de travail spécifique. Désormais, les joueurs bénéficient d’un contrat de joueur pro avec un autre intitulé de poste ou d’un statut d’auto-entrepreneur.

CDD pro gamer

Ce nouveau statut permet également d’offrir aux joueurs plus de sécurité de l’emploi et plus de protection sociale. Cela profite, en plus, aux équipes qui souhaitent proposer un entraînement professionnel à leurs membres pour rendre plus compétitif le marché du jeu vidéo.

Plus d’autorisation administrative pour organiser des compétitions

 

Pour instaurer plus d’assouplissement à l’organisation des compétitions de jeux vidéos, les sénateurs ont voté un amendement sur le projet de loi du gouvernement.

Compétitions Esport

Ils ont décidé, après vote en commission, de donner aux organisateurs des compétitions de jeux vidéos le pouvoir d’organiser des tournois sans autorisation administrative.

 

 

 

L’obtention d’une autorisation temporaire délivrée après une enquête menée par le ministère de l’Intérieur n’est donc plus nécessaire. Ils ont également relevé que ce nouveau statut différencie désormais les jeux vidéos des autres jeux de hasard.

Le Sénat a relevé que c’est ce manque juridique sur l’organisation des compétitions qui a entraîné le non-encadrement du contrat de joueur pro et le retard de la France dans le domaine.

En comparaison aux pros gamer des autres pays, les joueurs pros français se trouvent encore dans des situations précaires.

elky pro gamer en corée

En Corée du Sud, le pionnier de l’esport, le gouvernement accorde un contrat pro gamer bien encadré aux joueurs.

Des joueurs français ont même décidé de s’installer dans ce pays pour vivre leurs rêves de devenir joueurs professionnels, à l’instar du Nancéien « Elky ».

 

Quant aux joueurs américains, ils bénéficient d’un statut de salarié du sport. Les championnats LCS (League of Legends Championship Series) ont même conféré aux participants le statut de salarié.

 

Projet de loi pour une République numérique : un levier de développement pour le secteur et l’économie en France

L’ambiguïté sur la position du jeu vidéo compétitif attise la curiosité de nombreuses personnes.

 

Est-ce un jeu d’argent ou un sport ?

Ce projet de loi pour une République numérique met fin à toutes ces questions. Il donne aux joueurs de haut niveau un véritable statut de professionnels et qualifie les jeux vidéos comme un sport à part entière.

Il permet également de développer ce secteur qui représente un marché mondial de 600 millions de dollars par an. Le secteur connaît une croissance remarquable de l’ordre de 30% chaque année.

Par ailleurs, le nombre de compétitions ainsi que le gain qu’elles génèrent ne cessent d’augmenter entre 2014 et 2015.

En France, près de 850000 passionnés de jeux vidéos et plus de 4 millions de spectateurs annuels sont enregistrés. Ce projet de loi permet donc de régulariser le secteur et d’y donner un nouveau souffle pour une croissance rapide.

Il ne faut pas non plus ignorer que le marché des jeux en ligne pourrait être un levier de développement pour l’économie nationale.

En tant que salariés légaux, les joueurs sont assujettis aux impôts sur le revenu.

Ce qui permet d’augmenter les recettes annuelles de l’État. Les données économiques prouvent cette volonté des pouvoirs publics français à adopter cette loi.

Selon le secrétaire d’État au Numérique, Axelle Lemaire, la pratique des jeux vidéos ne présente aucune menace pour la Nation.

Cela faisait quelque temps qu’elle a sonné l’alarme sur l’utilité de ce statut particulier des joueurs de jeux vidéos professionnels.

Le gouvernement s’est déjà penché sur le sujet du gaming depuis 2014, avec le lancement de

J’aime les jeux vidéo

Cette phrase a permis à l’époque de réaliser un mouvement administratif destiné à redorer l’image du secteur et à lui conférer un cadre plus précis.

Un an plus tard, en 2015, le gouvernement a lancé une consultation publique sur le projet de loi consistant à sortir les compétitions de jeux de la catégorie des jeux d’argent et de hasard pour en faire des compétitions sportives.

Avec l’ambition de la secrétaire d’État de « sortir l’esport de la clandestinité juridique », la situation a pris une tournure rapide.

Le projet est envoyé à l’Assemblée nationale. Après une adoption en première lecture au sein de la chambre haute, le projet de loi a également fait l’unanimité au sein du Sénat.

En même temps, les acteurs majeurs du marché se sont réunis autour d’une véritable fédération appelée France eSport, qui est identique au système sud-coréen.

Projet de loi pour une République numérique : manque de réflexion ?

Le projet de loi pour une République numérique a été légiféré à 322 voix. Seule une voix est contre, et on compte 23 abstentions. Même si le groupe UDI-UC a évoqué que ce texte manque d’envergure politique, il a décidé de voter pour.

Selon Catherine Morin-Dessaily, le gouvernement n’a pas bien réfléchi sur le sujet, notamment sur le 4.0 ou web geneticie, ainsi que sur les répercussions que ce texte va avoir.

La mise en place de cette volonté de démocratiser les jeux vidéos nécessite une stratégie et une coordination élevées, d’après les spécialistes. Il faut en contrepartie exiger aux organisateurs et aux pros gamer quelques conditions strictes pour pouvoir exercer sur le marché.

Certains professionnels du domaine ont également avancé que le gouvernement doit clarifier la fiscalité sur ce marché en constante évolution et qui arrive à maturité pour éviter les problèmes.

Equipe esport : Comment créer une team Esport ?

Equipe esport : Comment créer une team Esport ?

Accéder au podium du World Championship de League of Legends, faire mordre la poussière à l’équipe adverse sur Counter Strike, triompher des meilleurs joueurs du monde sur Starcraft 2

L’univers fascinant du joueur pro et de l’esport est en perpétuelle évolution, et il n’est plus forcément réservé à une élite : avec beaucoup d’entraînement, une bonne dose d’acharnement et la stratégie marketing adaptée, un casual un peu doué peut se professionnaliser peu à peu et finir par drainer une communauté énorme, avec les revenus qui vont avec !

Pour vivre du sport électronique cependant, le talent brut ne suffit pas. En dehors du cas très particulier des jeux solo, le soin que vous mettrez à créer et à constituer votre équipe esport fera lui aussi une grosse différence.

Mais comment procéder, et par où commencer ?

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Rejoindre une team existante ou la créer ?

Vous vous imaginez déjà, dans vos rêves les plus fous, comme un nouveau grand maître de guilde, ou comme un leader charismatique répartissant fiévreusement les rôles de chacun au beau milieu de la World League de COD.

Mais avant de vous lancer tête baissée dans la création d’une equipe e-sport, posez-vous une question simple : pourquoi ne pas en rejoindre une qui existe déjà ?

Rien d’utopique ou d’irréalisable, bien au contraire. Les équipes et les associations ne sont pas aussi fermées qu’on le pense souvent, et cherchent activement à recruter des talents : le tout est de savoir se mettre en valeur !

Pour cela, n’hésitez pas à suivre avec avidité l’actu de l’équipe qui vous intéresse, à fréquenter son site web, à intervenir sur son forum, à suivre ses parties sur Twitch en les commentant…

Bref, à vous faire connaître ! Il sera d’autant plus facile ensuite de soumettre votre candidature, surtout si vous pouvez déjà vous vanter d’un niveau intéressant avec par exemple un bon LKS sur League of Legends.

crée une équipe Esport joueur pro

 

Guilde, équipe, asso : savoir commencer avec peu de moyens

C’est le gros avantage de l’esport : il est possible de vous lancer sans un sou en poche, ou presque, et de profiter ensuite de l’effet boule de neige et de votre notoriété galopante pour engranger des premières rentrées d’argent.

A ce stade précoce de votre projet, plusieurs statuts sont envisageables pour votre team. Le choix de l’un ou de l’autre dépendra du jeu visé, de votre degré d’ambition et du temps que vous êtes prêt à consacrer au projet.

  • La guilde est, entre autres, la star incontestée des MMORPG (jeux en ligne massivement multijoueurs).
  • Elle permet à quelques dizaines, voire plusieurs centaines de joueurs de se regrouper autour d’un but commun, et conviendra aussi bien dans une optique « fun » que pour une stratégie pro.
  • Même dans ce dernier cas, les moyens à mettre en œuvre sont limités : un site Internet et un profil Facebook pourront déjà faire des merveilles !
  • L’« équipe » e-sport au sens strict a généralement un recrutement moins ouvert, et pour cause : l’idée consiste ici à construire un groupe soudé de quelques joueurs hyper motivés (plus éventuellement quelques suppléants pour remplacer une absence au pied levé),,
  • puis à s’entraîner intensément contre d’autres équipes sur un jeu ciblé, le plus souvent un MOBA ou un FPS.
  • L’association loi 1901 constitue, en règle générale, le prolongement logique d’une équipe qui enregistre ses premiers succès.
  • Ce statut est très pratique pour enregistrer les premiers versements des sponsors dans un cadre légal et fiscalement avantageux, ou par exemple pour financer collectivement le déplacement de l’équipe sur un premier tournoi international.
  • Attention cependant : l’association est à but non lucratif, donc vous ne pourrez pas vous reverser le moindre centime et il faudra être très rigoureux sur la rédaction des statuts et la trésorerie.

Recruter les bons profils de gamers

Pas toujours évident pour un recruteur de cerner les talents et la personnalité de quelqu’un, puis de faire le bon choix. C’est encore plus vrai dans le domaine du sport électronique !

Si vous avez la chance d’avoir déjà fédéré autour de vous des teammates réguliers et intéressés pour passer à la vitesse supérieure, alors pas de problème. Mais le plus souvent, il vous faudra construire l’équipe de toute pièce, ou au moins combler quelques trous…

La première solution consiste à poster une annonce sur les forums des sites les plus fréquentés pour votre jeu de prédilection. Attention dans ce cas à ne pas rester dans le vague, et à bien spécifier les compétences requises (par exemple la spécialité soutien ou ingénieur dans Battlefield 4, ou à l’inverse une classe assaut pure), sans oublier les qualités humaines et « pro » : disponibilité, sérieux, implication, langue parlée, etc…

Mais vous n’êtes pas obligé d’attendre les volontaires : pourquoi ne pas aller faire directement votre marché sur un site spécialisé dans le team making et le pro gaming, comme SeekTeam ?

Sur ce type de plates-formes, les gamers intéressés à l’idée de rejoindre une équipe postent leur CV et décrivent leurs compétences et ce qu’ils recherchent. A vous ensuite de trouver la perle rare avant les autres !

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Humilité, entraînement… et communication tous azimuts !

En tant que responsable d’équipe, votre temps se divisera en deux.

Une première partie consacrée à l’entraînement pur avec vos coéquipiers, ce qui passe non seulement par des heures de jeu mais aussi par la lecture de guides théoriques et stratégiques lorsqu’ils existent ou par le visionnage des meilleures parties sur Twitch et YouTube.

Le but : arriver à un degré de compréhension supérieur du jeu, mais aussi parvenir à une symbiose parfaite entre tous les membres de l’équipe. Chacun doit savoir instinctivement ce qu’il a à faire dans n’importe quelle circonstance.

La seconde partie du boulot ? Développer votre visibilité au maximum, et attirer les premiers spotlights sur vos faits d’armes. Il faudra notamment alimenter régulièrement le profil Facebook de l’équipe, son compte Twitter ainsi éventuellement que sa chaîne Youtube si vous avez le temps d’en créer une.

La tenue d’un blog sur votre site Internet peut aussi être un gros plus et fédérer toujours plus de suiveurs.

Sponsoring, entreprise : bienvenue dans la cour des grands

Les deux axes de travail décrits plus haut, au bout de longs mois d’efforts bien sûr, pourront vous donner les moyens de séduire un premier sponsor, ou au moins la légitimité suffisante pour engager vous-même des prises de contact.

N’oubliez pas que le sponsor vous considère comme un investissement : il ne s’impliquera financièrement que si votre talent et votre visibilité peuvent lui apporter une plus-value pour sa propre image de marque.

sponsors

Par conséquent, soyez pro dans vos sollicitations et n’hésitez pas à vous montrer pédagogue : tout le monde ne baigne pas dans le gaming hardcore et compétitif !

Lorsque votre activité de joueur pro commencera à générer un vrai revenu pour vous et vos coéquipiers, il sera plus que temps d’entrer dans la voie d’une réelle professionnalisation et de créer une entreprise.

Attention à bien vous faire conseiller lors de cette étape délicate : il n’est peut-être pas utile de créer une structure lourde et coûteuse si vous pouvez vous contenter de tous vous déclarer en auto-entrepreneurs, par exemple.